14 avril 2010

Club de lecture

Ça fait longtemps que je me dis que j'aimerais bien faire partie d'un club de lecture. Dernièrement, un des blogues que je lis, NPR Monkey See, a lancé son club de lecture en disant à ses lecteurs : « I will if you will: let's read Twilight and discuss ». Ils ont tenu une séance de clavardage dans l'espoir d'attirer quelques personnes et ce fut le chaos total tellement il y avait de participants. Par après, ils se sont dits « créons notre club de lecture et nous verrons bien qui participera ». Le deuxième livre soumis à la discussion est Moby Dick. Comme je l'avais déjà à la maison mais que je ne l'avais jamais lu, j'ai décidé de participer. Le rythme est correct pour pouvoir lire autre chose en même temps, alors je ne mets pas de côté Roland et sa Tour sombre.

Voilà donc où j'en suis actuellement : j'en suis aux deux tiers du quatrième tome de la Tour sombre et au début de Moby Dick, que je mettrai plusieurs semaines à lire en suivant le rythme du club de lecture.

Livres : The Drawing of the Three et The Waste Lands de Stephen King

Quoi? Vous êtes encore là? Vous êtes plus persévérants que moi, apparemment! Blague à part, je n'avais pas oublié mon blogue. Mais comme j'ai été bien occupée pendant les dernières semaines et que je suis à relire des livres que j'ai déjà lus, mettre à jour mon blogue n'était pas une priorité.

Donc, il y a quelques semaines, j'ai terminé les deux livres suivants de la Tour sombre, soit The Drawing of the Three et The Waste Lands. Dans le premier des deux, Roland retire de leur monde et de leur « quand » Eddie Dean, des années 1980, et Odetta Holmes/Detta Walker, des années 1960. Roland combat l'infection causée par la perte de deux doigts de la main droite et Eddie combat son sevrage à l'héroïne. Odetta/Detta, les deux personnalités, fusionnent pour devenir Susannah Dean. Dans The Waste Lands, Roland, Eddie et Susannah retirent Jake de son monde et de son « quand », le New York des années 1970. Puis ils arrivent à Lud et rencontrent Blaine, le monorail fou.

Bon, c'est bizarre quand on résume l'histoire comme ça, mais il est difficile d'en dire plus sans en dire trop. Je suis en train de relire le quatrième, Wizard and Glass, et jusqu'à maintenant, je dois dire que mon favori est le deuxième, The Drawing of the Three. L'action est vraiment bonne et c'est intéressant de rencontrer encore Eddie et Susannah pour la première fois. Et comme je sais ce qui s'en vient dans Wizard and Glass, c'est difficile de vouloir aller vite.

Mais ils sont tous bons. Cette série est vraiment le chef d'oeuvre de la carrière de Stephen King, selon moi. Comme l'a dit René Homier-Roy dernièrement, on croit souvent que Stephen King n'écrit que de l'horreur, ce qui est faux, mais on oublie combien il est bon pour mettre en place les situations et pour décrire les personnages et les événements.

À lire si vous aimez passer beaucoup de temps sur une série.

16 février 2010

Livres : The Gunslinger (The Dark Tower I) de Stephen King

Je l'ai lu pour la première fois il y a bien longtemps, celui-là! Et même plus d'une fois. Mais j'avais envie de recommencer la saga et de la lire en anglais. Je ne me souviens plus si j'ai déjà lu les premiers tomes en anglais, pour être franche. Je sais que je les ai lus en français la première fois. J'avais emprunté les trois premiers à la bibliothèque et j'avais acheté le quatrième. Puis, le cinquième est sorti et je n'avais pas envie d'attendre (et à ce moment j'avais commencé à lire des romans en anglais), alors je l'ai acheté en anglais.

Le premier tome, raisonnablement court, suit Roland alors qu'il traverse le désert à la poursuite de l'homme en noir. Il y rencontre Jake, garçon de 9 ans tiré de notre monde par l'homme en noir, qui le suit pendant un moment. Pas grand chose de plus à dire.

C'est toujours aussi bon qu'avant. Je ne sais pas trop quoi rajouter. C'est super bien écrit. Il s'agit vraiment des meilleurs romans de Stephen King. Il en a écrit de très bons avant, pendant et après, mais la série The Dark Tower restera pour moi sa plus grande réussite.

Livres : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette (Millénium II) de Stieg Larsson

Ouf! Ça fait longtemps, hein? Vous le savez déjà : j'ai une petite tendance à la procrastination. J'ai terminé ce livre il y a plusieurs semaines déjà, mais la paresse m'a retenue ailleurs.

Que dire de l'histoire sans trop en révéler... Plus d'un an après la publication de l'affaire Wennerstrom, Mikael et Lisbeth sont chacun de leur côté. Lisbeth se prélasse dans les pays chauds et Mikael travaille d'arrache-pied à la publication d'un livre et d'un numéro spécial de Millénium sur la prostitution d'immigrantes des pays de l'est. Quand ses collaborateurs se font assassiner, tout bascule. La chasse à Lisbeth Salander commence puisqu'elle est liée au lieu du crime et que son profil psychologique en fait la coupable parfaite. Mikael réussira-t-il à retrouver Lisbeth avant la police et à prouver qu'elle n'est pas coupable?

Je ne l'ai pas trouvé meilleur que le premier, mais j'ai apprécié de connaître mieux Lisbeth. Dans le premier, elle est une énigme. Maintenant, on comprend mieux pourquoi elle est ainsi. Elle n'a pas eu une vie facile.

L'action est bonne. Au début, ça avance plus ou moins rapidement, comme dans le premier, mais après quelques centaines de pages, il est difficile d'arrêter de lire. Mais, sérieusement, il faut avoir foi en l'auteur pour se taper des centaines de pages avant que l'action commence vraiment, non?

J'ai tout de même hâte de lire le troisième. Il est devant moi, je le vois tous les jours, mais j'attends un peu pour faire durer le plaisir, parce qu'après, c'est bel et bien terminé!

13 janvier 2010

Bon, et 2010 alors?

J'ai décidé de ne pas m'obliger à lire un nombre minimum de livres en 2010. D'abord, mon style de vie a beaucoup changé depuis que j'ai déménagé, et je n'ai plus de temps réservé à la lecture, puisque je ne prends plus le métro pour aller travailler. Je lis toujours moins à la maison, parce qu'il y a plein d'autres choses à faire.

Ensuite, les prochains livres que je veux lire sont très longs. J'ai reçu les deux derniers Millénium pour Noël et ils font plus de 650 pages chacun. Impossible de les lire en une semaine seulement. Je vais me mettre moins de pression et voir où ça m'amène.

Je vais continuer de bloguer mes lectures, mais il y en aura sûrement moins.

Bonne année à toutes et à tous!

Livres : Fugitives d'Alice Munro (#50)

Bon, ça fait presque deux semaines que 2009 est terminée, alors je devrais bien écrire sur mon dernier livre de l'année... Je dois l'avouer, je l'ai terminé en 2010. Mais j'en ai lu plus de la moitié en 2009 et j'ai tellement eu peur de ne pas réussir mon défi cette année, que je le compte pour 2009. Encore une fois, je le répète : c'est mon blogue, c'est moi qui décide!

Fugitives est un recueil de nouvelles de l'écrivaine canadienne-anglaise Alice Munro. Les personnages principaux sont des femmes qui vivent un bouleversement. La première songe à quitter son mari, la deuxième (qui est dans trois histoires) rencontre un homme dans un train puis décide d'aller le rejoindre chez lui quelques années plus tard, puis sa fille la quitte sans donner de nouvelles...

Bon, je dois avouer que je l'ai trouvé bien ennuyant par moment. Les histoires ne sont pas toutes intéressantes et j'ai bien failli arrêter de le lire. Je l'ai trouvé très froid et distant. Très canadien-anglais, je dirais, sans méchanceté. Très poli, comme le veut le cliché. Il n'est pas dit que je ne lirai plus Alice Munro, mais celui-là ne m'a pas convaincue.

28 décembre 2009

Livres : Le Guide du travailleur autonome de Jean-Benoît Nadeau (#49)

J'ai commencé ce livre il y a plusieurs mois. Vraiment plusieurs mois. Genre début 2009, soit au moment où j'ai décidé de me partir en affaires. Je voulais le lire pour savoir ce que je devais savoir pour bien m'en sortir. Puis, je l'ai mis de côté. Vous avouerez que ce n'est pas la lecture la plus palpitante du monde et comme je lis des textes arides toute la journée, quand je prend une pause j'ai besoin d'un roman pour me nettoyer le cerveau, si on peut dire.

Une brève description? Eh bien je crois que le titre dit tout : il s'agit d'un guide pour le travailleur autonome. C'est vous le patron, le client n'a pas toujours raison, un contrat verbal est parfaitement légal, la TPS est bonne pour vous, on doit dire non plus souvent que oui, et tout et tout... (oui, j'ai répété ce qui était écrit derrière le livre, vous avez un problème avec ça?)

Bref, c'est intéressant. Et très utile. J'ai appris beaucoup, je dois l'avouer. Drôle de hasard (à moins que ça n'en soit pas un...) : j'avais arrêté de lire à peu près au moment où j'avais lu tout ce dont j'avais besoin pour commencer. Le reste, je l'ai lu la semaine dernière et c'était vraiment le bon moment pour le lire parce qu'après presque six mois, je pouvais mieux comprendre ce dont il était question.

***

L'année 2009 est presque terminée... et je suis en train de lire mon 50e livre! Je ne pensais vraiment pas réussir, je dois vous dire. Je crois même l'avoir mentionné quelques fois. Mais dans les derniers mois, j'ai su choisir des livres courts ou intéressants, ou les deux, qui m'ont permis de lire plus de livres, plus rapidement.

Livres : Meurtriers sans visage de Henning Mankell (#48)

Je sais, je sais, ça fait des semaines que je l'ai terminé. J'ai une bonne excuse : le travail m'a tenue occupée et on vient tout juste de passer Noël. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour moi. Bon d'accord, j'ai passé un peu de temps devant la télévision, mais il faut bien que je me détende un peu, non?

Henning Mankell, donc. J'en ai entendu parlé à Six dans la cité et par une ancienne collègue de travail dans la même semaine. Je l'ai mis dans ma liste d'auteurs à lire, puis trouvé à la bibliothèque. Difficile de choisir un livre d'un auteur qu'on ne connaît pas à la bibliothèque, n'est-ce-pas? On ne sait pas ce lequel est le meilleur, par où commencer... J'ai pris Meurtriers sans visage un peu au hasard, je dois l'avouer.

L'histoire est sordide : un vieux couple de fermiers est sauvagement attaqué. Juste avant de mourir, la vieille dame ne dit qu'un mot : « étranger ». Par où doit-on commencer l'enquête, alors? L'inspecteur Wallander mène l'enquête, qui lui en fait voir de toutes les couleurs.

Il s'agit du premier roman policier de Henning Mankell, selon ce que me dit Wikipédia. Je dois avouer que je ne suis pas tombée sur le dos. L'histoire était relativement bonne, mais il y avait beaucoup trop de détails insignifiants. Ça vous surprendra peut-être, mais je ne tiens pas à connaître chacune des fois où le héros d'un livre va aux toilettes et j'ai encore moins besoin de savoir si c'est un numéro un ou un numéro deux. L'enquête me suffit, merci bien. Et il y avait tellement de coïncidences, c'est incroyable. Ce n'est plus du travail de policier, c'est de la loterie!

Bref, je ne sais pas si je vais sauter sur ses autres romans. Je jetterai peut-être un coup d'oeil de son côté quand je ne saurai pas quoi emprunter, mais je ne ferai pas un détour pour le lire.

08 décembre 2009

Livres : Le vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé (# 47)

Cet auteur m'a été suggéré récemment par une ancienne collègue de travail alors que je cherchais des polars. Le vol des cigognes est le premier roman de Jean-Christophe Grangé.

L'action se déroule partout dans le monde. Louis Antioche arrive en août pour commencer un travail auprès d'un ornithologue qui lui a demandé de suivre la migration vers le sud des cigognes. Plusieurs d'entre elles ont disparu pendant la migration du printemps, alors Max Böhm lui demande de trouver l'explication. Mais à son arrivée, Louis trouve Böhm mort d'une crise cardiaque dans un nid de cigognes. Ébranlé, il décide tout de même de suivre les cigognes pour en apprendre plus. Son voyage n'est toutefois pas sans embûche, alors qu'il se rend compte qu'il est suivi et que les personnes à qui il devait parler sont toutes mortes. Bien vite, il comprend qu'il ne s'agit pas seulement de la disparition de quelques cigognes...

J'ai mis un peu de temps avant d'embarquer vraiment dans l'histoire, mais lorsque l'action commence, c'est vraiment prenant.

J'ai bien aimé le style, mais je ne peux pas dire que j'ai eu beaucoup de sympathie pour Louis Antioche. Il est un peu antipathique. Et je crois que j'ai été traumatisée par ses mains déformées et insensibles parce que j'en ai rêvé quelques fois depuis que j'ai terminé de le lire.

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C'est le spécial début des années 1990, apparemment. Le vol des cigognes et le roman que je lis actuellement ont été écrit pendant cette période. C'est bizarre et il faut que je m'habitue quelque peu au changement de mentalité, surtout que j'avais à peine dix ans à cette époque. Je vous en parle bientôt.

27 novembre 2009

Livres : Cette grenade dans la main du jeune Nègre est-elle une arme ou un fruit? de Dany Laferrière (#46)

J'aime les livres avec un long titre. C'est différent. On dirait qu'on en sait plus sur le livre, alors que la plupart du temps il n'en est rien.

Mon troisième Laferrière donc. Très différent des deux autres. Alors que les deux autres étaient fiction, celui-ci est plutôt un recueil d'observations sur l'Amérique amassées pendant ses nombreux voyages. Il y a quelques observations sur le sexe, bien évidemment, mais beaucoup plus sur le racisme et les relations entre les Blancs et les Noirs.

Difficile de dire s'il est plus ou moins bon que les deux autres, parce qu'il est tellement différent. Mais il est très très intéressant. J'y ai trouvé un poème que j'ai adoré, Full of Life Now de Walt Whitman. Il est en français dans le livre, mais le lien renvoie au poème en anglais.

Très bon, donc. Je suis bien contente de voir que je n'ai pas encore lu un Laferrière que je n'ai pas aimé!

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Mon défi 2009 s'en vient bien. Plus que quatre livres à lire. Je n'aurais jamais cru ça au début du mois d'octobre! Est-ce que ça veut dire que je reprendrai le défi pour 2010? Peut-être. Ça reste à voir. En 2010, ce serait le 5e anniversaire du défi. Si je termine à 50 en 2009, j'aurai lu 202 livres pendant les 4 dernières années, plus les BD, qui ne comptent pas. Pas si mal, hein? C'est malheureusement plus que ce que bien des gens lisent pendant toute leur vie.

25 novembre 2009

Télévision : Aveux

C'était la fin d'Aveux hier soir. Le douzième et dernier épisode d'une des meilleurs séries québécoises. Si vous ne l'avez pas vu, ne lisez pas la suite et courez l'acheter ou la louer dès qu'elle sortira en DVD!

Quel dernier épisode touchant! Plus beaucoup de révélations, une seule en fait, mais que d'émotions! Tous les acteurs jouaient tellement juste. Guy Nadon, Maxime Denommée, Marie-Ginette Guay, René Gagnon... vraiment une performance extraordinaire.

Dommage, les personnages qui souffrent le plus à la fin de la série sont ceux qui semblaient un peu à l'extérieur de l'histoire dans les premiers épisodes : Olivier et Micheline. Olivier, parce qu'il est amoureux de Simon et qu'il doit en faire son deuil, tout en pansant les coups sur la gueule qu'il a reçus de Simon. Micheline, parce qu'elle doit accepter vingt ans plus tard que son mari abusait sexuellement du fils de leurs meilleurs amis. Alors que Charles, Simon, Jolianne et Sandrine se réjouissent que leur famille soit enfin réunie, Micheline et Olivier ont mal. Et comme il n'y aura jamais de suite, on ne peut qu'imaginer ce qui leur arrivera. J'aime à penser qu'ils trouveront la paix et se joindront aux Laplante bientôt.

Seul bémol, mais c'est le même pour toute la série : la famille de Brigitte. Sérieusement, pas capable. Ses parents, sa soeur, sa nièce et Éric, le collègue de Simon me tapaient tous sur les nerfs. Des personnages vraiment désagréables, selon moi, qui auraient pu être enlevés sans trop de dommages... ou remplacés par d'autres acteurs. Pour moi, c'était vraiment le seul point négatif de cette magnifique série.