16 octobre 2009

Livres : Le passager de Patrick Sénécal (#37)

Après un bon Stephen King, qu'est-ce qu'on lit? Un bon Patrick Sénécal, bien sûr!

Le passager raconte l'histoire d'Étienne Séguin. Étienne vient d'obtenir une charge de cours au cégep de Drummondville en littérature fantastique (est-ce que ça existe réellement? Si oui, j'aurais bien aimé le suivre au cégep!), lui qui n'a jamais lu un livre fantastique parce que ses parents le couvait depuis l'accident qui lui a fait perdre la mémoire à 9 ans. Comme il habite à Montréal, il doit se taper la route 20 aller-retour trois fois par semaine. Un jour, il se rend compte qu'il voit toujours le même auto-stoppeur aux mêmes heures deux fois par semaine. Il décide donc de le prendre dans sa voiture. Il se rend vite compte que son auto-stoppeur semble l'avoir connu auparavant.

Bon, ça n'enlève rien à Patrick Sénécal, mais j'ai vu venir le punch à 100 km/h. Rendue à la page 90, je connaissais déjà l'explication. Ce n'est pas mon premier livre du genre! Tout de même, l'histoire est bien ficelée, on aime bien Étienne et on trouve Alex, l'auto-stoppeur, juste assez bizarre. Même si je connaissais l'explication, j'avais très hâte de le finir et je l'ai lu rapidement.

Très bon, donc. Du bon Sénécal. Et maintenant j'ai envie de relire Aliss!

1 commentaire:

Anh Khoi Do a dit...

Si je me rappelle bien (j'ai lu le livre quatre ans auparavant), Alex est le fruit de l'imagination d'Étienne dans le roman Le passenger, n'est-ce pas? Personnellement, avant l'arrivée de la fin, on se doutait tout de suite que quelque chose cloche dans la tête d'Étienne quand on pense que ses parents lui faisait lire des romans jugés normaux. Cependant, à l'image d'un film hollywoodien, Patrick Senécal tombe un peu dans la facilité en abordant le thème de la mémoire qui revient malgré une amnésie. Néanmoins, cela n'empêche pas le roman d'être bien construit et divertissant.

Finalement, de mon côté, j'ai hâte de pouvoir me libérer de mes études pour lire Hell.com, le dernier roman de Patrick Senécal.