18 novembre 2008

Livres : The Gatecrasher de Madeleine Wickham (#47)

J'ai offert ce livre à une amie pour sa fête en octobre. Elle l'a lu en deux jours, puis elle l'a prêté à une amie commune et il s'est ensuite rendu jusqu'à moi. Maintenant il est dans les mains d'une autre amie commune... Ah le pouvoir de Sophie Kinsella!

Il s'agit donc de l'un des livres que Sophie Kinsella a écrit dans son autre vie, alors qu'elle écrivait sous son vrai nom, Madeleine Wickham.

The Gatecrasher suit Fleur, femme de 40 ans dont la profession est la poursuite des hommes récemment veufs. Elle regarde les annonces dans les journaux et se rend au service des épouses des hommes riches. Comme elle est plutôt jolie, elle attire le regard du veuf puis s'invente une courte amitié avec la décédée. Et ça marche souvent. Elle s'insinue dans leur vie, puis, lorsque c'est le bon moment, elle les quitte sans crier gare avec des dizaines de milliers de livres. L'histoire commence alors qu'elle se rend au service d'Émilie, épouse de Richard. Elle lui joue son numéro et il tombe sous son charme. Il la revoit pour qu'elle lui parle d'Émilie, puis la laisse s'insérer dans sa vie, comme si elle en avait toujours fait partie.

C'est très différent de ses livres écrit sous le nom de Sophie Kinsella. Le personnage principal n'est pas attachant. C'est plutôt Richard, son fils Antony et sa belle-soeur Gillian, ainsi que Zara, la fille de Fleur, qui rendent l'histoire attrayante. On ne veut pas que Fleur joue son petit numéro à Richard et parte avec une bonne partie de son argent. Et puis il y a le mari de la fille de Richard, Lambert, qui est un être encore plus répugnant que Fleur. Sans oublier la défunte Émilie, qui joue un rôle tout de même important dans l'histoire, mais qui semble avoir été une femme plutôt horrible elle aussi, sans que Richard s'en rende compte. On y trouve aussi en Philippa (la fille de Richard) un personnage de rêveuse, comme Becky Bloomwood et ses autres héroïnes créées sous Sophie Kinsella, mais sans leur côté attachant et leur débrouillardise.

Bref, dès qu'on le commence, on veut en connaître la fin. Madeleine Wickham, puisque c'est son vrai nom, sait créer des personnages qui soulèvent les passions chez les lecteurs. Elle sait décrire les situations et créer des intrigues intéressantes.

À lire, donc, si vous aimez Sophie Kinsella, mais ne vous attendez pas à une histoire à l'eau de rose comme dans ses autres romans. C'est plus cynique, disons.

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