Finalement, je l'ai fini. Je n'arrivais pas à embarquer au début, probablement parce que je comparais trop l'histoire avec celle de Daniel Defoe, mais j'ai réussi à la mettre de côté et à le lire sans trop comparer.
Dans Vendredi, de Michel Tournier, l'histoire est racontée par un narrateur plutôt que par Robinson lui-même. Le narrateur raconte le naufrage rapidement, puis l'arrivée de Robinson sur l'île, qu'il baptise Speranza. Il raconte la relation entre Robinson et l'île, qui devient parfois charnelle, puis le triangle Robinson-Vendredi-Speranza.
C'est très bien écrit. Parfois, c'est un peu long, mais l'intérêt revient toujours. Ce Robinson est un drôle de personnage. Il se crée des lois alors qu'il est seul sur l'île et il entrepose de la bouffe inutilement. Vendredi semble plutôt un personnage joyeux et intéressant.
Je ne saurais dire si je préfère cette histoire à celle de Daniel Defoe. Il est évident que je préfère le style de celle-ci, parce que celui de Defoe contenait tant de fautes d'orthographe que certains mots étaient méconnaissables.
Il s'agit donc d'un nouvel auteur et d'un livre répondant au critère de style (plus que trois).
Je me lancerai ensuite dans Le Parfum de Patrick Süskind. À bientôt!
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